J'en imagine déjà certains surpris par cette photo, ici. J'en imagine également qui vont se resaisir et supputer, par habitude, que va s'ensuivre un article véhément, suppurant de bonnes intentions et bourrelé de morale universelle. Dans un sens, ceux-là auront raison, je suis révoltée. Mais je décevrai peut-être quelques habitués de la presse à scandales, qui se vautrent allègrement dans un voyeurisme purement cruel, mais banalisé. Cette jeune femme est un exemple parfait de ce phénomène, qui s'étale sans, me semble-t-il, faire sourciller qui que ce soit. L'antiquité avait ses arènes, le moyen-âge ses piloris ou ses Agnus Dei. Notre 21è siècle ne paraît pas plus humain dans ses façons de se divertir. Le principe n'évolue pas : torturer à petit feu une victime choisie empiriquement, piquer, humilier, harceler... Tout en prônant pudibondement une pseudo morale universelle, et invoquant des prétextes aussi vomitifs que le manque d'élégance ou le défaut à des dogmes chrétiens, pour justifier le sadisme de ces viols médiatiques. Il suffit d'aller chez le coiffeur ou de passer devant n'importe quel bar-tabac pour voir exhibée, pire, imposée, la vie intime d'une poignée de femmes ( remarquez comme il s'agit généralement de femmes ), honteusement dépouillées de leur dignité, dénudées, traquées sans un gramme d'empathie, pour qu'une horde de charognards se délectent du spectacle. 1,20€, c'est pas cher, 1,20€ pour voir des gens poussés au suicide, il est pas cher mon magazine ! Quelle excuse peut-on avoir, à exploiter la persécution de femmes qui sont à peine plus ploucs que les vautours qui les montrent du doigt ? Et comment expliquer que la presse people soit un commerce aussi lucratif ? Qu'ont-elles à se reprocher de plus que ceux qui lisent ces torchons, qui commentent et rient grassement ?

" Par fabien, le Jeudi 22 mai à 18:14

kimberly ça te fait rien qu'elle roule des pelle à madonna et christina aguilera !! "

Par nora, le Mercredi 30 avril à 19:21

Dans tous tes clips, tu te montres presques toujours à poils.T'as pas honte?Et tes enfants t'a oublier?Recaisis-toi,et vite!!!

Par ophelia, le Jeudi 24 avril à 12:33

tu me deguoute de +en + britney spaers

Par fan2rock, le Mardi 27 mai à 20:52

paris la grosse pétasse de foutoire de merrrrrrrde elle c rien foutre dans sa vie! ah si elle c montré son cu c une bonne chose bravo paris!!!!(pdr) et quan je pense a son povre chien nn mé voui avé vu commen elle labille! le povre! c vré koi! c un animal pa un bb rassuré moi!!!

Par miss cristiano roanldo, le Mardi 29 avril à 12:29

grosse pute ! va te ft baizé ! etouffe toi avec tn frik ! les filles comme toi sa ser a rien "

Ou bien lorsqu'il s'agit de quelque chose de "positif" :

" Par dan10, le Dimanche 25 mai à 15:36

jte kiff t trop bonne et trop sexy...,jdonerais tous pour passer une nuit avec toi...:p

Par fandemusic, le Vendredi 25 avril à 20:39

j'aime beaucoup britney spears parfois elle est belle mais je n'aime pas les choses quelle fait et j'adore ces chansons sauf que y'en a que j'apprécis moins aurevoir

Par Karim, le Mercredi 23 avril à 20:05

Je kiffe britney à mort, qui peut donner des sites où on la voit à poil, ? "

Quelles quelle soit, vous connaissez ces femmes, au moins de nom. J'ignore qui elles sont et je ne veux pas le savoir, la seule chose qui me paraît clair c'est qu'elles ne méritent pas d'être sacrifiées pour l'amusement public.

Un conseiller municipal Front National de Taverny (Val-d'Oise) a été condamné jeudi par le tribunal de Pontoise à payer 9.000 euros d'amende et de dommages et intérêts pour avoir détruit en 2006 un préservatif géant érigé dans la ville, a-t-on appris de source judiciaire. Poursuivi pour «dégradation de bien public», Alexandre Simonnot a été condamné par le tribunal correctionnel de Pontoise à payer 1.000 euros d'amende, 8.018 euros au titre du préjudice matériel et un euro au titre du préjudice moral. L'élu a fait appel du jugement.

Lors du procès, il avait reconnu avoir percé le 2 décembre 2006 un préservatif gonflable de onze mètres de haut disposé sur un obélisque situé sur un rond-point de la ville, à l'occasion de la Journée mondiale contre le sida. «Une atteinte aux bonnes mœurs», selon lui. «Aujourd'hui, c'est une victoire pour l'anti-France, les ennemis de la famille et les obsédés sexuels! Ils ont remporté une bataille mais ne gagneront jamais la guerre qu'ils ont déclarée à la France, fille aînée de l'Église», a-t-il réagi après sa condamnation.

Copyright tetu.com

par Quotidien/AFP

 

Je me marre. Ca fait chère la capote.

Diable, je suis d'une humeur de chien ! Je viens encore de me faire proprement mettre à la porte d'un espace public sous prétexte que j'étais en compagnie de mon petit frère. Il se trouve que j'ai eu la merveilleuse idée de montrer à l'entrée la carte handicap, me voilà immédiatement détrompée : sans l'accompagnement d'un responsable légal, un adolescent de 13 ans, parce qu'autiste, ne peut pas entrer dans une piscine municipale. J'avais bien remarqué, sur le parking, l'absence de place handicapée, mais sur le coup j'ai été plus qu'indignée. La chose est simple : un ado neurotypique de treize ans passe librement sans accompagnateur, un ado autiste de treize ans est immédiatement invité à disposer. Le terme est simple, discrimination. Je commence à en avoir marre de voir systématiquement les portes se fermer. La première loi de notre constitution, dont nous nous prétendons nation auteur, précise dans des termes on ne peut plus compréhensibles que chaque être humain a les mêmes droits. Une pléiade d'autres articles rabâchent que oui, un enfant handicapé doit être scolarisé, même sans AVS, que oui, les personnes handicapées ont les mêmes droits que les autres, que non, une personne handicapée n'est pas quantité négligeable, que oui, il est considéré comme criminel de maltraiter voir de torturer une personne handicapée... De quoi je suis témoin 24h sur 24 ? L'éducation nationale et le sanitaire font scandaleusement pression pour qu'il n'accède jamais à la scolarité. Les centres de loisirs lui refusent leur accès. Les piscines montrent portes closes. Tout ce à quoi il a accès c'est un hôpital de jour merdique, sans la moindre spécialisation, où il se dégrade peu à peu jusqu'à se transformer en légume ! Sabine Bonnaire version préado ! Je n'évoque même pas les cas de torture dont j'ai été témoin, fort heureusement pas sur mon frère, sans quoi je ne réponds absolument pas de ce qui aurait pu arriver, là n'est pas le sujet. Mais imaginez la furie dans laquelle ça me met, d'entendre expliquer à mon jeune frère qui était tout excité, super heureux et impatient d'aller à la piscine " On rentre à la maison, tu ne peux pas y aller Antoine parce que tu es handicapé et qu'ils ne veulent pas des autistes. " Je suis hors de moi, cette fois-ci c'en est trop. C'est bien beau d'aller faire tout un débat pour des badges BCBG, d'aller se vautrer dans sa suffisance et dans son arrogance en servant au monde entier du " pays des droits de l'homme " à tout bout de champs, mais merde, un pays où les handicapés sont purement et simplement maltraités, où les femmes sont discriminées quotidiennement, un pays où une nette majorité d'homos subit régulièrement des violences verbales ou physique et où un black sur deux peut se plaindre d'avoir déjà été discriminé pour sa couleur, un pays où tout ça parait tristement banal devrait éviter de se la ramener et faire du ménage dans ses pratiques. Et de penser à rajouter une majuscule à "homme".

 

C'est un bagage de souvenirs que chacun aurai pu porter à bout de bras, une belle valise rouge. Avachie dans une baignoire. Insolite ? Peut-être. Chacun pourra voir à sa façon la manière dont cette valise est atterrie là. Car en définitive, chaque évènement surprenant trouve une explication.

Elle en a sûrement perçu et aperçu, des gens. Elle s'est peut-être balancée au bout du bras d'un meurtrier, d'une jongleuse, d'un promeneur de perroquets. D'un manchot, qui sait, peut-être même d'un ange, ou de la plus belle personne sur Terre. Elle a vu du pays, probablement. Des quais de gare bruyants, des tarmacs bondés, les dunes d'un désert, les cellules d'un hôpital psychiatrique, ou même un grand opéra.

Beaucoup de vies peuvent paraître aussi déroutantes que cette valise. Peut-être même que cette valise en est pleine, qui sait, je n'ai jamais su ce qu'elle contenait. J'aurais aimé que nous le découvrions ensemble. Car l'univers se nuance ; des particules emportées par la tourmente, des ailes qui battent entre nos côtes. Je voudrais que vos voix se mêlent. Tous, tous, les oiseaux, les monstres, et tous ce qu'il y a au milieu. Pour évader de cette valise les témoignages de vos histoires. Ces histoires qu'on a trop vite oublié.

Demandez C.Gemelli et parlez, criez, chantez votre différence, votre vie à courant contraire. Vous savez, vos sourires et vos emmerdes, ceux que personne n'imagine. Faute de mieux, je vous propose un entretien de plume à plume, à scarlet-al@hotmail.fr, pour zinzibuler au monde que vous vous battez. Si vous le voulez, la valise se remplira de portraits.

 

 

 

Bonsoir les Hommes, bonsoir les piafs, bonsoir les amoureux. Il est l'heure, je prends mon envole, j'm'en vais poser mes plumes. Ici l'alouette rouge les sèmes sans les y laisser. Coups de gueule ou chien de ma chienne, délices de vie d'une calandrelle, on va papillonner notre époque, dédramatiser le diable. Faisons comme si l'temps d'un battement de coeur, vous étiez sur mes ailes. Des rires ou des prises de bec, mais me v'là qui bulle : souriez, vous voilà dans mon ciel. Sans regrets, je vais piquer du haut des combles, ou p'têtre m'élever jusqu'aux cimes. Louvoyer dans les éoliennes et pourquoi pas bâiller aux corneilles, fredonner, planer. Y a des p'tits mômes qui s'emmitouflent dans les rêves des semeurs d'Oiseaux. Qui s'pelotonnent dans la pénombre, prêts à s'envoler et à rire. Bonsoir à vous, les funambules, ensemble on va les faire sortir. Ouvrez vos cages, bonsoir à tous, aux somnambules et aux vampires. S'il le faut on tissera entre les étoiles, on supposera jusqu'à la nuit. Car l'alouette lève les voiles et signe C.Gemelli.

Bienvenue dans les tribulations d'une l'alouette rouge, échaudée, mais pas désenchantée, tête de linotte, mais pas cervelle de moineau. Je voulais vous inviter dans mon nid, pour qu'on rigole ensemble. Je suis de ces merles qui rient du pire, qui raillent et qui consolent, qui baillent et qui cajolent. Amis piafs, poules mouillées et mollets de coq, glissez-vous son mon aile, dans mon ciel y a de la place pour les canards boiteux et pour les oiseaux lyres. A coups de plaisanteries sans méchancetés, on apprivoisera le monde et son non-sens, on le repeindra, rien que le temps d'une confession, d'une bagatelle. Même à contre vent, l'air du temps est moins hostile à vol d'oiseau.

C.Gemelli